Le diagnostic électricité DIAGRID
Le diagnostic électrique s’applique sur l’ensemble de l’installation intérieure d’électricité à basse tension des locaux à usage d’habitation située en aval de l’appareil général de commande (AGCP). Il intervient pour toute vente ou mise en location d’un bien comportant une installation de plus de 15 ans. Le diagnostic s’effectue sans démontage, sans déplacement de meubles. Le protocole de réalisation du diagnostic est régi par la norme NF C 16 600 de juillet 2017 et de l’arrêté du 28 septembre 2017 qui est différent de la norme NF C 15 100 qui elle, définit des règles de conception, de réalisation et d’entretien des installations électriques basse tension en France. Les installations de communication, téléphonie, télévision, réseau informatique, vidéophonie, centrale d’alarme sont exclus du champ d’application.
- Validité :
La validité du diagnostic électricité est de 3 ans pour une vente et 6 ans pour une location.
- Précautions prises en cours de diagnostics électricité :
Lors du diagnostic électricité, nous serons à même d’effectuer plusieurs tests qui viennent en sus des contrôles visuels.
Avant toute intervention, DIAGRID vous informera que des coupures seront nécessaires aux contrôles et qu’une réinitialisation des appareils électroniques sera nécessaire mais aussi que des éléments du tableau électrique qui seraient défectueux, peuvent être susceptibles de ne pas se réenclencher.
Quels sont les points de contrôle du diagnostic électricité ?

Quels sont les risques liés à l’électricité ?
Les risques liés à l’électricité sont nombreux, à la fois pour l’homme et pour son environnement. On déplore en France, chaque année, plusieurs milliers d’accidents corporels, dont au moins 200 sont mortels, et plus de 4000 incendies.
Les causes des accidents :
- Le court-circuit : Est dû à un contact accidentel entre la phase et le neutre ou entre deux phases en triphasé. Il provoque une forte augmentation de l’intensité en un temps très bref, ce qui se traduit par une augmentation de la température des conducteurs, modifie les propriétés du métal, détruit l’isolant et échauffe les supports.
- La surcharge (ou surintensité) : Est due au passage d’une intensité trop importante par rapport à la section des conducteurs. Les conséquences sont similaires à celles provoquées par un court-circuit mai d’une intensité moindre. Cependant, le phénomène pouvant durer dans le temps, le risques reste élevé.
Risques matériels
Incendie : Peuvent être provoqués par plusieurs phénomènes.
- Echauffement des conducteurs dû à leur section insuffisante ou à une demande de puissance trop importante.
- Un court-circuit entre les parties conductrices.
- Un mauvais contact dans les appareillages ou les raccordements.
- Un arc électrique dû au mauvais isolement des parties conductrices ou à la présence d’humidité.
Risques corporels
Le passage du courant électrique à travers le corps humain peut provoquer des effets pathophysiologiques qui vont des picotements jusqu’à l’arrêt cardiaque. On distingue deux sortes de contacts :
- Les contacts directs : Sont ceux du corps humain avec un conducteur sous tension et le sol
- Les contacts indirects : S’effectuent entre le corps humain, un appareil accidentellement sous tension et le sol.
- Les conséquences sur le corps humain sont les suivantes :
- Les brulures : Dues au passage du courant dans le corps sont souvent localisées dans les mains. Dues à un arc électrique sont souvent localisées au visage ou aux mains. Dues au contact avec un élément dont l’échauffement est anormal (parcouru par un courant électrique trop important)
- L’électrisation : Réaction du corps due à un contact accidentel avec l’électricité (choc électrique)
- L’électrocution : Electrisation entrainant le décès.
Le corps humain a une résistance naturelle de 1000 Ω. Le passage du courant dans le corps dépend de nombreux facteurs : la résistance du corps, la callosité des mains et l’humidité, la nature du revêtement de sol, la nature des chaussures, la durée du contact.
Un homme ressent l’électricité à partir de 0.45 mA, en sachant que l’arrêt cardiaque intervient à 1A.
Quels sont les éléments de sécurité que l’on retrouve sur une installation électrique ?
- L’interrupteur différentiel : L’interrupteur différentiel protège les personnes qui sont en contact avec une installation électrique. En effet, son but est de détecter une éventuelle fuite de courant qui pourrait provoquer une électrisation ou une électrocution.
- Le disjoncteur différentiel : En plus d’assurer la sécurité des occupants d’un logement vis-à-vis de l’électricité, le disjoncteur différentiel agit aussi comme protecteur des appareils électriques de la maison contre les surcharges électriques et les courts-circuits.
- Le disjoncteur divisionnaire : Un disjoncteur divisionnaire est un disjoncteur protégeant l'installation électrique de tout court-circuit ou surcharge, en coupant l'ensemble de la ligne électrique à risque. Le disjoncteur divisionnaire ne remplace pas le disjoncteur différentiel, mais le complète : en effet, il ne protège pas les personnes des éventuelles fuites dues à un problème d'isolation, mais isole la ligne où s'est produite la surcharge.
En plus des protections installées au sein de l’installation électrique, les appareils électriques ont leur propre classe d’isolation et ont aussi un indice de protection (IP ou IK).
Les indices IP et IK indiquent les degrés de protection des matériels électriques contre les corps solides ou liquides, les impacts mécaniques ou encore la poussière.
L’indice IP permet de connaître son niveau de protection contre l'intrusion de corps solides ou liquides. Il est composé de 2 chiffres. Le premier indiquant la résistance contre les corps solides, le deuxième contre les corps liquides. Par exemple : IP65 (étanchéité totale à la poussière, protection contre les jets d’eau à la lance)
L’indice IK définit le niveau de protection mécanique des appareils électriques vis-à-vis des impacts mécaniques externes.